Benchmark Tagaday - Échos de la terre battue : l'impact médiatique de Roland-Garros

À l’heure où l’impact médiatique des événements sportifs dépasse largement les courts et les stades, Roland-Garros s’affirme comme un rendez-vous incontournable du calendrier tennistique mondial, tant sur le plan sportif que médiatique.
Chaque édition du tournoi attire l’attention de millions de spectateurs et génère des volumes massifs de contenus sur les médias traditionnelles et numériques.

Dans ce contexte, Tagaday, 1ere plateforme de veille et d’analyse médias, propose une lecture comparative de la couverture médiatique des trois dernières éditions du tournoi parisien (2023, 2024 et 2025). L'analyse porte sur une période élargie, couvrant chaque tournoi ainsi que la semaine qui le précède et celle qui le suit, afin d'appréhender pleinement la montée en puissance, le temps fort et l'écho post-compétition. À travers des données chiffrées et des graphiques, cette étude met en lumière les principales dynamiques de visibilité du tournoi.
Entre repli et rebond : une envolée sur 2025
La couverture médiatique de Roland-Garros a connu des variations entre 2023 et 2025 reflétant des dynamiques d'exposition différentes selon les éditions.

Après une baisse de –5,4 % de retombées médiatiques entre 2023 (près de 44 000) et 2024 (un peu plus de 41 000), l’année 2025 marque un rebond significatif , atteignant près de 50 000 retombées médias, soit une progression de +19,8 %.
Temporalité des retombées médiatiques : une montée en puissance suivie d’un pic inattendu
L’analyse de la dynamique quotidienne des retombées médiatiques sur les trois éditions met en évidence une certaine régularité : l’activité médiatique s’intensifie progressivement à l’approche du tournoi, atteint un plateau durant les matchs, puis décroît en fin de compétition.

Cependant, l’édition 2025 se distingue par un pic marqué en fin de tournoi, avec un sommet atteint le 5 juin, contrastant avec les courbes plus homogènes observées lors des éditions 2023 et 2024. Ce regain ponctuel d’attention pourrait être corrélé à des performances sportives remarquables, à l'image de la percée de la joueuse française Loïs Boisson, demi-finaliste surprise cette année-là, qui concentre à elle seule plus de 8 000 retombées médiatiques sur l'ensemble de la période analysée, une performance inédite depuis Marion Bartoli, dernière Française à avoir atteint ce stade du tournoi en 2011.
Un tournoi, mille récits : les médias font le match
Au-delà du volume global, voici la répartition des retombées par type de média : presse écrite, télévision, radio et supports en ligne.

L’audiovisuel domine chaque année, atteignant un pic en 2025 avec +26,5 % de retombées TV et Radio par rapport à 2024.
La presse écrite, en net recul en 2024 (–15 %), retrouve une dynamique positive en 2025 (+9,6 %), bien qu’en deçà de son niveau de 2023.
Les médias en ligne poursuivent leur progression continue : +4,7 % entre 2023 et 2024, puis +11,8 % entre 2024 et 2025, affirmant leur rôle central dans la médiatisation du tournoi grâce à leur capacité de diffusion rapide.
Cette analyse repose sur un échantillon de 5 400 programmes d'information diffusés par 410 chaînes de télévision et de radio, ainsi que sur 3 000 publications de presse écrite, imprimée et en ligne.
Elle a été réalisée avec le module "Analyser" de Tagaday qui permet d'aller au-delà du simple volume de retombées pour explorer des indicateurs clés tels que la répartition géographique de la couverture médiatique, la typologie des supports ou encore l'impact.
Seuls les contenus contenant des mentions explicites des tournois parisiens ont été retenus afin d’assurer une mesure fiable et ciblée de leur médiatisation.