Publié le
17/6/2025

Protection des océans : une couverture médiatique en progression mais loin des événements météos extrêmes

Ils couvrent 70% de la planète, abritent 90% des espèces et produisent plus de 50% de l'oxygène que nous respirons grâce notamment aux phytoplanctons…c’est peu de dire que les mers et océans sont au cœur des enjeux des enjeux climatiques et de préservation de la biodiversité.

Alors que la 3ᵉ Conférence des Nations Unies sur l’océan (Unoc) s’est achevée vendredi dernier à Nice, Tagaday, 1ère plateforme de veille médias, dévoile les résultats d’une étude exclusive sur la couverture médiatique (TV, radios, presse écrite, imprimée et en ligne) de la protection des océans et son évolution depuis 10 ans. Cette analyse est complétée d’une comparaison avec celle des évènements météos extrêmes.

Une visibilité multipliée par 4 en 10 ans

 

C’est factuel, la thématique de la protection des océans progresse de façon significative et a été multipliée par quatre en l’espace de dix ans. En 2024, elle a même généré 113 566 mentions dans les médias français. Une performance toutefois à relativiser, ce volume étant en effet près de dix fois moins important que le nombre de citations liés aux différents événements climatiques extrêmes (1 055 692 citations).

 

Dans un contexte où le rythme de réchauffement des océans a presque doublé depuis2005, selon l’observatoire européen Copernicus, la visibilité des sommets pour les océans évolue positivement avec +2 228% de contenus entre la 1èreet la 3e conférence. Mais cette visibilité demeure relativement faible, notamment en comparaison des Conférence des Parties (COP).

Depuis 2017, les trois Conférences des Nations Unies sur l’océan ont ainsi cumulé 47 775 contenus médiatiques, bien en deçà des 227 130 recensés pour les COP sur le climat et la biodiversité sur la même période. Toutefois, la conférence organisée en France en 2025 marque un tournant médiatique, loi de la proximité oblige : 26 629 contenus ont été comptabilisés, dont 67% concentrés sur les quinze premiers jours de juin.

Méthodologie : étude réalisée sur la base de l’analyse de 5 400 programmes d’information (diffusés par 410 chaînes et stations TV/radio pour une moyenne de 2 400 heures quotidiennes) et d’une sélection de 3 000 publications de presse écrite (titres de la presse imprimée et sites web éditoriaux). Les articles paraissant dans plusieurs éditions de publications print régionales ne sont comptabilisés qu’une fois. 

 

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